Analyses politiques sur les réactions des présidents Félix Tshisekedi et Paul Kagame causées par ces vivent tentions entre les deux États, le Rwanda et la République Démocratique du Congo par St-Philippe Matondo, étudiant en Sciences sociales politiques et administratives.
“Quand il s'agit de défendre mon pays, je n'ai pas besoin de la permission de qui que ce soit. Il n'y aura rien qui traversera la frontière de notre petit pays ! Et si quelqu'un essaie de traverser...[Rires, moqueries] Si quelqu'un nous met dans une situation qui nous rappelle notre passé tragique, on va le combattre comme si nous n'avons rien à perdre et quelqu'un va payer le prix. Je n'ai point répondu à leurs insultes, ces dernières ne tuent point. Mais, ils vont recevoir une leçon dans l'avenir et vite vont se rendre compte qu'ils ont commis une grosse erreur s'ils essaient de franchir notre territoire. Telles sont les déclarations sans vergogne et irrespectueuses du président Paul Kagame à l'égard du président Félix Tshisekedi, au gouvernement congolais et à tout le peuple congolais”.
En cette même période dramatique et catastrophique que traverse la République Démocratique du Congo, en l'occurrence l'Est du pays, le président Félix Tshisekedi poursuit ses dénonciations vaines qui ne sont ostensiblement pas entendues par la communauté internationale en qui sa lueur d'espoir semble incruster au moment où son adversaire, Paul Kagame, ne dénonce absolument rien du tout, à contrario, il le menace et le dédaigne en lui tenant tête.
Par ailleurs, il faut souligner que les actions pragmatiques sont plus préférables que les dénonciations futiles, des leçons de morale, beaux et élégants discours estampillés d'un vocabulaire étoffé qui ne font qu'inciter la clameur et le vacarme des foules en liesse.
Le Président Félix Tshisekedi s'avère être extrêmement bavard que pragmatique ! Il est enclin à la parole plutôt qu'à l'action objective.
J'estime que le Président de la République ignore sa position de garant de la nation et acteur clé dans le bon fonctionnement de l'État, qui naturellement devrait inspirer l'espoir de tout un peuple plutôt que la peur de celui-ci de se sentir aux abois. Il faut arrêter les discours d'enfantillage et pleurnichards ! Prenons-nous en charge, défendons l'intangibilité de nos frontières comme souligné par le droit international et l'intégrité territoriale de nos espaces terrestres.
Je tiens à rappeler ici à Monsieur le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo que seuls les irresponsables pleurnichent et s'apitoient sur leur sort, mais les responsables assument ce qui leur arrive et égrènent les solutions.
Daignez inspirer au peuple congolais l'espoir plutôt que la peur, Monsieur le Président de la République.
BO Moko.cd
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